Ce site industriel historique a été une véritable passerelle vers le Grand Châtellerault d'aujourd'hui avec ses industries à la pointe de la technique.
De nos jours, c'est la patinoire, le conservatoire de musique et de danse, l'école nationale de cirque, l'AFPA et le musée qui modèlent La Manu.
La Manu, un lieu de rencontre des savoirs d'hier, d'aujourd'hui et de demain.
Les cheminées de la chaufferie deviennent Les Tours Vilmouth
Avant
Dans les années 1880, l'énergie à vapeur fait son apparition pour les besoins de la production à la Manu. Des chaufferies sont implantées pour permettre la combustion du charbon pour chauffer l'eau, générant la vapeur qui alimentent de puissants moteurs capables d'entraîner les machines-outils des ateliers.
Une chaufferie est installée sur l'actuelle place des Résistants. Les fumées générées par cette chaufferie sont évacuées à l'aide de carneaux, sortes de tuyaux souterrains en briques, vers les hautes cheminées jumelles de 45 mètres de haut. Au sud des cheminées se tenait la citerne, réserve d'eau du site.

Maintenant
En 1984, la citerne disparaît. La chaufferie est également détruite à cette période.
En 1994, le premier projet culturel d'envergure sur le site de la Manu apparaît : la Ville commande à l'artiste Jean-Luc Vilmouth une oeuvre autour des cheminées. Il imagine une passerelle métallique reliant les deux cheminées, les transformant en belvédère sur la ville. L'escalier métallique permettant l'accès à la passerelle est construit à l'emplacement de l'ancienne citerne.
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