Histoire de La Manu

Il y a 200 ans, en 1819, la manufacture d'armes de Châtellerault était créée. Jusqu'en 1968, des milliers d'hommes et de femmes y ont produits des armes à la pointe de l'innovation militaire.

De la "Manu" a subsisté une imposante architecture, une riche histoire mais aussi et surtout, une mémoire collective et un héritage industriel et technique qui ont façonné la ville d'aujourd'hui, son économie, son patrimoine.

Sa reconversion progressive ces 50 ans dernières années, comme celle du bassin industriel châtelleraudais, tend une passerelle entre passé, présent et avenir.
Zoom sur les grands lieux du site.

null Les archives de l'armement

L'atelier de fabrication devient Le centre des archives de l'armement et du personnel civil

Avant

Plusieurs bâtiments du site de la Manu sont occupés par le centre des archives de l'armement et du personnel civil. Le plus grand d'entre eux est un ancien atelier de fabrication couvert en sheds, de 8000m² ! C'est le plus grand bâtiment du site. C'est aussi dans ce périmètre que se situe la plus haute cheminée, construite en 1889 et qui atteint une hauteur de 60 mètres.

 

En savoir plus - illustration bâtiment de La Manu

Maintenant

Lors de l'annonce de la fermeture du site en 1961, l'Etat cherche à implanter de nouvelles activités à la Manu pour réutiliser les bâtiments et employer les anciens manuchards. Dès 1965, le dépôt commun Hawk s'installe à cet emplacement.

Puis en 1970 cet espace est transformé en centre d'archives de l'armement, dépendant du service historique de la Défense. Il compte aujourd'hui plus de 120 km linéaire d'archives. Il s’agit pour deux tiers d’archives administratives et techniques, produites par la direction générale de l’armement et les services de maintien en condition opérationnelle des matériels des Armées, et pour un tiers d’archives concernant les personnels civils employés par le ministère des Armées.

Les dossiers individuels du personnel sont une étonnante source de découvertes : composés de formulaires administratifs (embauchage, notation, sanctions…), de correspondances diverses, parfois de photographies individuelles, ils reflètent de façon concrète et détaillée mille et une facettes de l’histoire des ouvriers de la Manu.

 

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